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Son souvenir
11/09/2006 21:59
Comme un souvenir qui hanterait sa mémoire. IL erre dans sa tete, survient aux moments où elle s'y attend le moins. La journée, elle arrive à le chasser, meme si par moment, il assombrit son sourire. Elle lutte contre lui, un combat acharné, elle ne supporte pas la défaite sombre et cruelle qu'elle subit parfois. Le jour, elle est dure, enfin, elle essaye, elle met toutes ses forces pour que ce souvenir ne parvienne à briser la carapace de joie qu'elle s'est créée. Mais, la nuit, quand ses peurs surgissent de sa tete pour se placer dans tous les recoins de sa chambre pour gueeter un instant de faiblesse, il revient, le souvenir, plus fort que jamais. Elle, seule au milieu du noir, ne peut rien faire, elle reste inerte, terrorisée, incapable de la moindre défense. Et là, elle voit l'ampleur de son souvenir. Elle sent le trou, béant, qu'il a creusé en elle. Elle, seule, voudrait s'enfuir, mais, on ne peut pas se séparer de sa mémoire, de son soi. Alors, elle pleurer. Elle pleure pour faire sortir son souvenir, le faire partir. Et elle espere que, chaque soir, gräce à ses larmes, son souvenir commencera à s'effacer.
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21/06/2006 15:46
Tu peux être aimé comme tu peux souffrir. Tu peux être heureux comme tu peux ne pas l'être. Tu peux être chanceux comme tu peux être damné. Tu peux être tout comme tu peux ne rien être. Souviens-toi d'une chose. Tôt ou tard. On meurt. Tous. Toi aussi.
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Fin de l'histoire
21/06/2006 15:43
Un vieux poème dont j'avais oublié l'existance...
Puit de la Vie, puit de l'Amour, puit de la Mort Blottie dans leur manteau d'épine je m'endors le sang de mes blessures coulent comme le vin des tavernes Que boivent les hommes loin de cette caverne
Sur mon lit de lys blancs au doux parfum de deuil Non ce n'est pas encore la Mort qui me berce Dans ses bras, ô douces fleurs, ô doux glaïeuls Mais ta faulx, comme la glace, entre en moi et me blesse
Il y a quelques heures à peine que je t'aime Te rejoindre, toi, repos éternel, toi qui Tardant à venir, je dus moi-même mettre un point à ma vie Par mon geste, aile de colombe, rend ma peau blême
Mon ventre brûle et se tord, merci suicide Grâce à toi, je m'évapore, teint livide Mon esprit, de ses ailes d'argent, d'or et de blanc Prend don envol et me quitte, libre est le vent
Enfin sur ton cheval noir, je te vois Arriver au loin, je t'ouvre les bras Embrasse-moi et par ton être je vais pouvoir M'endormir loin de tout et vivre avec toi
Debout devant moi, bel homme, bel amant, te voilà Je t'attendais, amour de ma vie, tu es là Tout contr moi, ta voix gonfle ma voile noire Celle de mon bateau que tu n'as pas laisser choir
L'histoire est close, l'écriture bleue est décédée Aigues marines perdues au fond de l'océan Invisibles, cachées, enfouies dans le sable blanc Le glas sonne, je ne l'entendrais jamais.
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Il suffit d'être fou
21/06/2006 15:40
Il suffit d'errer près du cimetière voisin Et de suivre à bon escient son morbide instinct Pour entendre les cris déchirants des morts Et de s'en mutiler en pur et bon réconfort
Il suffit d'écouter les hurlements d'angoisse D'un gamin enterré trop tôt dans la fosse Pour rire aux éclats de ne pas être âme lasse Et de s'accomoder au sort de l'idée fausse
Il suffit de chercher les piteux ossements Des gars aussi putréfiés que l'on est dément Pour réfléchir à notre fabuleux destin Et de ce que fera de nous Dieu demain
Il suffit de respirer le parfum d'une fleur Posée sur une tombe par une mère en pleurs Pour sentir ce que dissimule le végétal Et les effluves du cadavre animal
Il suffit d'observer le torrent d'une fontaine Emporter dans sa clarté les jus des défunts Pour voir la présence du faucheur en nos veines Et de nos yeux boire l'existence du Malin
Il suffit d'aller à la sainte église Et de se saouler d'eau bénite à sa guise Pour obtenir le pardon du Tout Puissant Et l'extrême onction pour suicide sanglant
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Derniers pleurs de l'an
21/06/2006 15:35
L'infini au voile de sépia nous couvre De sa parure sombre et ainsi nous ouvre Les portes de ces hallucinations perdues Dans les blessures abyssales ambiguës
La fureur des cieux, ô mutilés, hurle En l'au-de-là des grondements terribles Et lacère de ses crocs de lumière Le plumage noir de l'oiseau des ténèbres
Sous la rage impériale du Tout Puissant Le Ciel se noie en ses larmes mauves, sang Qui s'écoule de ses plaies mortelles, ce soir, Une année meurt, flamme épuisée, ô fin d'espoir
La danse macabre du feu vital sombre En un soupir aux vapeurs veloutées d'ombre Et je pleurs devant la mort de la chandelle Qui m'offrit un beau jour pour d'autres si cruels
Mais un nouvel enfant est né ce matin La bougie se rallume en un feu divin Eclairant les larmes de mes joues sanguinolantes La nuit demeure devant moi, indifférente
Perché sur l'anse du bougeoire d'argent Un corbeau, fantôme de mes rêves d'amants Me fait face, immobile, je contemple De toute mon âme ce corps, ô ce temple !
La flammèche aux convulsions de douce brûlure Révèle l'aquarrelle des écorchures De mon coeur, portée en les plumes superbes Du charognard pour lequel mon être tombe
Je m'enivre du vin de sa belle parure Ses ailes d'ében m'inspire l'écriture Ah ce vaste océan qui s'étend devant moi Au fond de ses yeux et de ses reflets de roi !
Je les veux, je les désire, ces couleurs Et cet esprit, colonnes sublimes du bonheur Je tends ma main vers ce fabuleux oiseau Au plumage de velours si fin et si beau
Mais par l'ordre du destin, il s'envole Haut dans le firmament, cette fiole Aux cristaux de diamant dont je suis folle Il a emporté la clef dans son envol
Enfermée dans la prison de rouille pleurante Je crie le retour de celui qui m'enchante De son ramage comme de sa présence Reviens-moi, toi dont je suis démente !
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