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Le Feu de la rousse
21/06/2006 15:32
La petite paysane à l'âme enfantine S'amuse malgré la peste et la famine Elle court dans les prés, l'esprit aventure Ignorant les hommes comme ceux qu'on torture
Heureuse et naïve, elle retire sa coiffe Et l'offre aux fleurs qu'elle imagine avoir soif Secoue sa chevelure au soleil, appeuré D'ici trouver plus brûlant que ses rayons dorés
Les vents passent leurs long doigts frêles à travers ces brins De feu à la saveur des oranges d'été Et cherchent à capturer ces fruits que rien n'étreint Pas même le souffle ardent d'un baiser
(Le bleu de son oeil droit rendrait jaloux le ciel) (Le vert du gauche enragerait la terre) (Le roux de ses cheveux ferait fuir le soleil) (Elle vaincrait sans effort ces démons trop fières)
Le flambeau frémissant aux brises matinales Illumine les regards de la gente médiévale D'abord éblouie par l'incendie du champs Puis effrayée par la réalité de ses chants
Ses chansons innocentes brûlent les blés Les villageois sortent leurs fourches, terrorisés Accourent vers la jeune flamme prise de folie Que l'overdose d'air libertin occit
Sorcière de la destruction, innocence Des enfants à la tignasse incandescente C'est le feu qui lui-même lui donnera la sentence Elle sera brûlée au buchet, l'indescente !
Flamme pour flamme, peu à peu elle s'éteint Elle hurle l'appétit du cannibale Qui s'emporte à la dévorer sans fin Inquisition, ô coutume ancestrale
(le ciel domine l'horreur de son abîme) (La terre se nourrit de ces cendres ultimes) (Le soleil a remporté le défi) (Puisqu'il la consumme de sa faim sans répis)
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Pensées Effusives
21/06/2006 15:26
--------------------MoN EsPrIt-------------------N'EsT Qu'Un VuLgAiRe BrOuILlOn----*************
EnChAîNé----PaR---QuOi ?---MoN ÂmE PlEuRe ??? ----QuOi ?---- * - J'Ai UnE ÂmE ??-----J'Ai MaL------------- Je VeUx Un CoRbEaU ---- ***Ou Un DrAgOn ???---- ************** L'AmOuR--------çA ExIsTe ?--- PrOuVeZ Le MoI-----Le BoNhEuR----- CoNnAiS PaS-----************
Le ---PaPiLlOn--- A ---éTé ---EnLeVé ---PaR--- Un--- EtRe AiLé---------------------- ******* --------------------------Je-- Ne-- SaIs-- QuOi --PeNsEr---------------------------- ******** ***********
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Le consentement refusé
21/06/2006 15:19
Labyrinthe aux sabres alléchants, sublimes, Ô plaies du passé amoureux de l'abîme Peinds mon corps de ton encre rouge, flamboyant Aux multiples ratures, immondices du sang
Ton oeuvre si repoussante par la beauté Hideuse de son être aux joies du décès Fiole d'indigo aux reflets d'amours déçues Extrait de ce poison des coeurs corrompus
Le coeur balafré, essai des jeunes archers Sur les papillons frêles et bleus du ciel voilé Attractés par les avances, ces trompeux Lyrismes au goût si sucré et si mielleux
Sous la cloche de verre aux allures de cristal Un coeur bat sous les cicatrices impériales Des amours menteuses aux desseins cruels Qui le noient peu à peu dans les gouffres du gel
Les corbeaux noirs ont aperçu la charogne Fragile que sans merci le soleil rogne Quel fastudieux festin pour de tels larcineurs Tromper l'âme est certe bien fait de bon coeur !
Combien d'hommes ont lacérés mon visage blême A coup de rasoir, savoir trouver les termes Qui font couler les larmes des filles malades Chose facile quand tout est dans la parade
Ainsi, ô suite de multiples blessures Le sang vidé ne coule des écorchures Mais de mes yeux livides à la douce langueur Des meurtrissures, lasse, je n'ai plus de coeur.
Au lieu d'aimer des filles heureuses, vous les hommes, apprenez aux filles malheureuses à ne plus l'être...
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Errance
21/06/2006 15:14
Un dessin de moi, d'un soir où mes larmes innondaient mon visage, que la pointe froide de mon compas traversait ma chaire en un trait de sang, mon bras est meurtri... Insomnie d'Amour, la question que je me pose : le connaîtrai-je un jour ? ....
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Papillons
21/06/2006 15:12
Je fuis le jour Je vis la nuit Je suis un papillon de nuit Ainsi, voici le cour de la Vie.
Beau papillon coloré Tu habites les prés Effrayant papillon noir J'habites les cauchemards.
Tu vas de fleurs en fleurs Je vais de pleurs en pleurs Pour toi, ainsi en est la terre Pour moi, ainsi en est le cimetière.
Radieux et éblouissant Illumine les jours naissants Tu te moques de la Lune Magnifique papillon diurne.
Immonde et dégoûtant Noyée dans une flaque de sang Le Soleil m'interdit toute vue Horrible papillon nocturne.
La lumière brûle mes yeux Moi, noctuelle aux yeux bleus L'obscurité te fait de l'ombre Toi, Grand Mars aux yeux sombres.
Tu te perches sur le nez des enfants Moi, sur la main des cadavres puants Heureux sois tu Malheureuse, je me tue.
J'inspire les âmes au suicide Toi, tu les empêches de tomber dans le vide Je t'aime Et je te hais.
P.S. : Désolée pour la qualité d'écriture... je débute... je suis moi même un papillon de nuit... (le dessin est de moi)...Si vous voulez savoir, on m'attrape à la lumière
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