Regardez la. Assise, la musique dans ses oreilles. Pleine d'espoir. Pleine de reves. Dejà elle a oublié que il lui faudra rentere plus tard. Les affronter. Elle ne supporte plus leurs remarques, leurs regards, ils transpercent son coeur et laissent des milliers de petits trous qui ne veulent plus se refermer. Regardez là. Elle sourit. Juste parce qu'a ce moment, elle trouve encore la force d'esperer. Epuisée par ses nuits d'attente et de peur, ce moment de calme où elle est en tete à tete avec ses reves lui donne envie de sourir à jamais. Non, ce n'est oas un sourire immense... juste un sourire qui s'étend jusqu'a l'infini dans son coeur. Oui, vous ne le voyez pas en fait, seulement parce que vous ne savez pas le devnier. Elle sourit mainetant, et reve des demains. Regardez la. Assise à une grande table, vide, seule, juste avec ses reves. Elle ne supportait plus la lourdeur de sa présence faca aux autres. Sentiment infini de gene... "présence non désirée" renvoyé par les yeux des autres. Mais, elle est bien mieux assise, seule, avec se musique, ses mots, et ses reves. Si elle veut, les chaises peuvent etre occupées, par les personnes qu'elle veut voirn un il, un elle, un eux... formant un nous. Malheureusement, ce ne sont que des reves. Sentiment de pouvoir infini rduit à néant à cause d'une chaise vide. Mais sur sa chaise, elle s'envole rejoindre ses reves. Elle reve d'etre loin... si loin... avec des chaises remplies par ceux qui ne lui renverront pas le message de "présence non désirée". Elle reve d'eux... si seulement ils... nous... on... Elle reve et la réalité se mèle aux reves, à son espoir. Elle reve et elle sourit... Un sourire aui seche les larmes qui depuis longtemps déjà ne coulent plus... retenues par la... Elle aimerait tant encore arriver à pleurer... avec ses larmes, elle se sent moins seule quand tout va mal. Et puis, apres tout, elle a toujours entendu que ceux qui pleuraient c'était les bons à rien. Alors pourquoi n'arrive t'elle plus a pleurer? NE lui répete t on pas assez souvent quand elle rentre que " de toute maniere tu es trop conne pour arriver à quoi que ce soit dans la vie.". Elle aimerait s'envoler à jamais, voler jusqu'a l'épuisement... se bruler les ailes au soleil... MAis, elle n'a pas d'ailes, elle le sait tres bien, " les gens betes revent de voler, parce qu'ils ne savent faire que rever". Ils ne savent donc pas que l'on peut voler en reves pour échapper a un soi trop encombrant? échapper à une vie trop oppressante... Non, la seule maniere de voler, c'estde se jetter par sa fenetre. Elle aimerait rever avec eux, elle, il, nous...
Son sourire s'est éteind. Elle doit maintenant rentrer. Subir leurs constantes humiliations, leurs mots quitranspercent son coeur... Subir et les aider à vivre... Leur sourire parce que sinon les cris se font plus fort. Alors, plus tard, elle sera dans sa chambre. Les yeux secs. Les reves envolés sans elle. Elle sera face à elle meme. La petite lumiere qui faisait briller son coeur aura été soufflée par trop de coups dans son coeur. Alors, elle ne verra plus qu'une solution. Cette idée qui grandit dans son elle, qui lui fera perdre lui, elle, nous. Cette idée qui lui permettra de s'envoler à jamais avec ses reves.

Son sourire se noie dans ses larmes. Triste joie ou joyeuse tristesse. Elle ne sait pas trop. Elle est joyeuse, elle est triste, elle est . Elle a traversé des épreuves de son elle interne, où elle ne savait plus si elle voulait s'en sortir ou se perdre à jamais. Sombrer, sombrer, toujours plus, tournoyer au milieu des maux jusqu'à en perdre ses mots. Se retenir de tomber par une seule main, laissée en arriere, le corps dans le vide, son corps... si lourd... Attendre, avec sa main, et, esperer, toujours plus, jusqu'à n'en plus rien comprendre, jusqu'à ne plus savoir quoi esperer, et se perdre dans ses rêves qui ne sont qu'illusion et se perdre toujours plus, dans le sombre, ne plus savoir où est le haut, où est le bas. Rouvrir les yeux et ne plus rien comprendre. Ramper vers le bas, le chemin le plus simple, laisser trainer sa main. Parce qu'il n'y a plus rien à comprendre. Parce qu'il n'y a plus qu'une solution, mais la peur et l'espoir, si forts, trop forts... Et puis heurter le fond, rebondir, plus haut, remonter. Ouvrir les yeux " je vis et je veux vivre" rouvrir son coeur, il aime. Et serrer la main sur un espoir, un nouveau rêve qui ne semble pas seulement une illusion. Le coeur plein, elle revit, elle s'accroche, ses doigts blanchis par l'effort. Et elle veut encore et toujours plus de reves. Ou juste un... un impossible... Elle le sait, alors de nouveau la douleur, qui l'entraine... Elle ne veut garder dans sa main ce ""... trop peur d'entrainer vers le fond ce qu'elle aime... Mais elle espere, alors elle sourit. MAis elle espere, alors elle pleure... Et elle aime...

Peut etre que ca me déchirerait.
Peut etre que ca me détruirait.
Mais, s'il te plait, libere moi.
Desserre les liens qui entourent mon coeur.
Desserre les liens qui déchirent mon coeur.
Laissons les reves s'envoler,
Quitter nos esprits.
Laissons les reves s'enfuir,
Qui chaque jour nous aidaient à tenir.
Amour adolescent, pas si innocent...
Amour adolescent, deja si important.
Mourir d'amour, plus de nos jours?
Le chemin s'est effacé,
Pas de retour en arriere,
Pas de choix pour continuer.
Si il faut mourir, alors je le ferai.
S'il te plait, oublie moi.
Mourir d'amour, ce n'est pas pour toi. 

Y'a un mot sur le mur. Ca forme une tache noire.
Chaque jour, quand elle sort de chez elle, elle passe devant ce mur. Il la met mal à l'aise. Il la hante. Pendant la nuit, pendant la journée. Elle n'ose en parler à personne... comment avouer qu'un mot sur un mur fait faire des cauchemars... Elle a honte, oui, elle a honte. Ca lui prend dans le coeur, dans le corps, ca serre. Elle baisse les yeux, les oreilles rougissent. Elle est seule devant ce mur, seule, et pourtant, elle a honte. PAs une petite honte non, la Honte. Alors, parfois, elle court pour dépasser plus vite ce bout de mur blanc taché de noir. Jamais elle ne l'oublie... Meme quand elle ne passe pas seule. Elle ne peut pas empecher son regard de venir heurter le Mot. Tout se boulverse. Les questions l'assaillent. Ses sentiments remis en question. Pourquoi elle a dit ca? Pourquoi elle a fait ca? Pourquoi alors elle pensait a ca? Pourquoi montre t elle faux ce qu'elle pense? Alors elle se maudit. D'avoir fait comme hier, et les jours d'avants. Comme tous les jours depuis que le Mot est apparu. Elle a encore plus honte.
A trois reprise, elle est venue avec de la einture blanche. Bien décidée à en terminer avec le Mot. De la jolie peinture blanche. PLusieurs couches. Mais a chaque fois, le lendemain, le Mot est à la meme place. Il l'attend. La nargant sur son joli mur blanc, avec ses jolies lettres parfaites. Elle peut presque le voir sourire.
Elle doit répondre aux questions sur son attitude devant le mur. Alors elle ment, toujours le meme mensonge. Et ce mensonge prend tellement de place qu'elle ne peut plus mentir pour autre chose. Elle dit et fait ce qu'elle pense. En vrai.
Petit à petit la honte diminue. Doucement, le mot s'efface.
Maintenant, il n'en reste qu'une minuscule tache, pour la mettre en garde de ne plus mentir. Elle y repense parfois a ce mot, meme souvent, mais il n'est plus là. A part la petite tache de noire... Le bas du A.

Tu t'habilles pas trop en sombre, enfin tu fais des efforts, enfin tu fais déjà un effort pour t'habiller, que ca soit assorti et tout. Alors tant qu'à faire t'essayes de mettre de la couleur. Enfin, de la couleur pas sombre, bref différente du gris, du noir, du blanc.

Regardes pas trop par terre quand tu marches, lèves les yeux, prends l'air fier, mais pas trop non plus, juste tiens toi droite. Fais attention quand meme, les trotoires sont remplis de saletés, oui les chaussures sales t'aimes pas ca, mais t'es pas la seule, c'est un peu le cas pour tout les monde à quelques exceptions pres.

Tu souris quand tu sais pas comment agir. Tu pleures quand tu t'ennuyes. Tu pleures quand t'es fatiguée. Tu souris aux mauvais moment. Pourtant, tu te moques pas, faut pas croire ca, c'est juste que ton malaise est... que tu veux le cacher. Tu souris pour pas pleurer. Tu pleures meme si t'es pas triste. T'es un peu déréglée en fait.

Tu voudrais ne jamais dormir, meme si tu es toujours fatiguée. Tu ne supportes pas d'avoir à te coucher avant qu'un nouveau jour commence. Meme si tu tombes de fatigue. Dormir le moins possible, au risque d'etre fatiguée... C'est un peu pour toi vivre le plus possible. Tu ne supportes pas l'idée de ne pas vivre plus pour tes contraintes que pour ce que t'aimes. Alors tu vis pendant qu'ils dorment.

Tu aimes la nuit. Les étoiles que tu vois dans le ciel. Parfois tu rêves un peu trop, parfois t'en reves un peu trop. S'évader par les reves, comme une vie qui recommence le matin. Tu aimes la pluie. Enfin le ciel pendant, avant ou apres la pluie, la couleur qui change, les nuages. Et les éclairs... Et la neige qui tombe, quand personne ne te regarde, tu ne fais que la regarder.

Quand il y a du vent, tu ne peux t'empecher de le rejoindre. Tu essayes de t'envoler, de te faire emporter. Comme une feuille dans le vent... T'aimerais y jouer, tester ta force meme si tu finis par t'écraser. Tu serais légere, légere, légere. Ne plus sentir ton corps qui te retient au sol.

Tu te surprends à reves encore une fois a ce que tu n'es pas, ce que tu ne seras jamais. Tu aimes rever, des heures et des heures. Jusqu'a te perdre dans les pensées tellement que tu en as. C'est pas grave, ça aussi c'est toi. Tu reves quand tu es énervée. Alors, t'en oublies de pleurer, que la nuit va etre longue, ma journée dure, que demain ca sera la meme chose. Mais n'oublie pas regarde le ciel, compte le nombre d'étoiles au milieu du ciel. Regarde! & tu va tt oublié